De toute évidence, on vient vraiment pour tout et pour rien, non seulement sur Internet, mais sur le Sica’s Blog. Néanmoins, l’idée est intéressante, je la développerai au pire dans une chronique plus longuement, si je n’ai pas assez d’idées très tortueuses à vous fournir ce jour.
Parce qu’il ne faut pas oublier une chose dans cette idée de « pourrir sa coloc » : vous y vivez. Alors pourrir la vie des autres, certes, pourquoi pas, si vous n’avez effectivement rien de mieux à faire, mais évitez de vous la pourrir aussi !
- Dans un premier temps : leçon de morale : ce n’est pas bien. Mais pas bien du tout. Le Sica’s Blog est extrêmement pacifique… et pacifiste.
Maintenant que ce point est écrit, si votre coloc vous a fait un terrible « sale coup » et que vous savez que vous perdriez tout duel verbal –vous êtes timide ?, pensez d’abord à vous calmer puis à vous demander s’il n’y a pas moyen que vous changiez de coloc… Autrement qu’en la poussant par la fenêtre ou dans les escaliers. (Vous auriez alors de gros ennuis avec la police et la justice… Ne parlons pas des frais d’avocat à frémir !)
Si vous êtes réellement sanguinaire et que vous n’avez pas le moyen de vous débarrasser de cette coloc ou qu’il faut qu’elle souffre… N’oubliez pas aussi que pourrir le quotidien « perso » d’une personne est amplement suffisant, lui bousiller sa carrière est carrément hors de propos. (Si vous voulez qu’elle parte, mieux vaut qu’elle ait de quoi…)
- Nous vous recommandons d’étudier le volume exact de votre ballon d’eau chaude et les habitudes de votre coloc en matière de douche/bain. Lavez-vous et faites la vaisselle en conséquence. « Mince, je suis désolé(e), je voulais juste rendre service en faisant la vaisselle. »
- Mettez un nouveau mot de passe pour le routeur Wifi. Faites bien semblant de ne plus avoir internet vous aussi et marquez votre fureur et votre étonnement. (si c’est une quiche comme l’Auteur, la coloc est perdue ! Sinon, pensez aussi à planquer tous les codes de base qui permettent de changer ensuite le mot de passe)
- Mettez son portable sur silencieux et planquez-le sous le canapé. Si vous arrivez à le faire juste avant que votre coloc s’envole pour un week-end ou ses vacances, crise de nerf assurée !
- Même chose pour son jeu de clefs (pensez à changer d’endroit… vous n’allez pas toujours tout planquer sous le canapé… ) Disons, cette fois, dans le réfrigérateur. Et vous pouvez même vous prévoir une soirée avec des amis à l’autre bout de la ville, comme ça, si la coloc part sans l’avoir retrouvé et en comptant sur vous… « Mince, si j’avais su que tu étais coincé(e) devant la porte ! Je suis désolé(e), je n’ai pas fait attention à mes appels ! »
- Mangez le truc qu’adore votre coloc (et qu’il/elle s’était acheté) et pensez à le remplacer par un truc équivalent MAIS qui n’est pas ce que votre coloc adore… Exemple tout bête : votre coloc adore les framboises, mangez la barquette et dites-lui au moment de rendre des comptes « mais tu as vu, j’ai pensé à te prendre des figues en revenant ! »
- Prévoir sans prévenir une fête à la veille d’une journée qui sera particulièrement difficile au travail pour votre coloc. Attention, la fête doit avoir commencé avant qu’il /elle ne soit rentré(e) !
- Votre coloc est en mode « baleine échouée » sur le canapé ? Trouvez au pied levé votre ami(e) le/la plus sexy à inviter à boire un verre chez vous. Sans prévenir.
- Trouvez-vous un amant particulièrement performant et endurant… et ne cherchez pas à vous faire discret.
- Chanter du Johnny ? Ou son chanteur détesté… Ou mieux, reprendre le « Speedy, allons chez Speedy. Speedy ! », rien de plus agaçant que de l’avoir en tête toute la journée !
- Rentrez à trois heures du matin et accidentellement renverser des plateaux et autres…
- Un ami n’aurait-il pas un animal domestique à vous prêter temporairement ? « Je ne pouvais pas ne pas lui rendre ce service… »
- Votre coloc est très ordonné(e) et vous pas ? Laissez trainer des choses.
- Votre coloc est bordélique ? Profitez-en pour désorganiser son bordel. Vous pourrez en plus lui répéter inlassablement : « tu vois, si tu rangeais… »
Bref, à vous de vous montrer observateur et de cibler tous les points qui agacent votre coloc.
Enfin, pensez aussi que les plaisanteries les meilleures sont les plus courtes et que, oui, pourrir une personne qui vous a enquiquiné, c’est sympa, mais acculer une personne au désespoir est de la perversité (malsaine) !
Trés chère Hauteure,
mais où diable allez-vous chercher tout cela? Doit-on penser que cela vous est déjà arrivé ou bien est-ce le courrier des co-lecteurs agonisants qui vous incite à écrire sur votre site un tel sujet.
Après tout l’on vient pour tout et surtout n’importe quoi sur le web comme vous le soulignez si bien; alors pourquoi ne pas se rendre sur un blog (que je pensais jusque la tout à fait honorable) pour prendre (ou pécho), sans aucune retenue, quelques conseils utiles certes mais tellements fourbes pour, je vous cite (dire « site » pour le web): « pourir sa coloc ».
Ne croyez pas vous en sortir ainsi chère mètre.
L’avocat du diable sus-cité ou sus-sité (.com) plus haut, qui suscite tant d’admiration, sollicite votre attention.
Sachez tout d’abord que votre mise en garde, aussi honnête soit-elle (permettez moi d’en douter), est simplement irrecevable dans la mesure où vous prodiguez au final multitudes de conseils plus tordus les uns que les autres pour faire fuir votre co-loque. Vous ne tromperez personne en vous barricadant derrière votre site pacifiste (que ça d’ailleurs), le mal est fait et des milliers, voir même des millions de co-lecteurs vont maintenant appliquer inlassablement vos vils conseils et rendre la vie impossible à des milliers, que dis-je des millions de co-larves qui n’ont rien demandé à personne si ce n’est que de payer un loyer moins cher dans une ville déjà hors de prix, or de prix, c’est bien de cela que ce dont nous parlons mesdames et messieurs les jurés (crachés).
…
Reprenons,
Savez-vous que le loyer moyen d’une chambre en colocation en France est de 419€/mois …jusqu’à 2 fois moins cher que la location d’un studio….
Pour le cas de Paris les loyers sont encore plus chers et les logements saturés. Un studio coute en moyenne 800 euros contre 500 euros pour une colocation. Le problème est le manque d’offre de logement de la ville de Paris.
Imaginez le manque à gagner (ou le tout à perdre) de ces co-cos marqué au fer rouge par les fourbes agissements de leur soi disant co-portes. Je vous laisse entrevoir les domages co-latéraux et l’inflation grimpante des prix parisiens couplé à l’engorgement du logement disponible dés lors qu’ils ne voudront plus jamais entendre parler d’une coloque.
Non mesdames et messieurs les (con)jurés ne vous laissez pas influencer par Mme Galzin-Spackle qui sous ces faux airs de bonne samaritaine cache un redoutable agent immobilier assoiffé de pourcentage sur la location de chaque studio parisien.
Si vous n’en pouvez-plus de votre coloc alors poussez simplement le par la fenêtre ou dans l’escalier, il saura au moins pourquoi et même si cela ne vous évite pas la procès, sachez que mes prix sont parmis les plus bas du marché.
Enfin votre altitude, malgré mon pladoyer, sachez que ayant moi-même vécu en coloc, je n’aurai jamais imaginé autant de stratagèmes pour me débarasser de mon bon bougre de co-galérien.
Votre imagination est débordante et je ne vous cache pas que j’ai bien ri en imaginant ce que pourrait déguster le pauvre coloc.
Cher John,
En effet, les « avis sicaliens » naissent des éléments inscrits dans les moteurs de recherche par les internautes qui sont arrivés sur le Sica’s Blog.
Je vous avoue avoir répondu de manière innée… et que je n’aurais jamais imaginé avoir autant d’imagination pour « pourrir » la vie d’une personne, coloc ou pas.
Je remercie le petit coup de main d’Amie Anonyme et Moutonexilée. Mais je crois que les plus fourbes sont malheureusement bien de moi… (téléphone sur silencieux, clefs dans réfrigérateur, wifi…)
Etant moi-même locataire d’un minuscule studio pour un prix exorbitant dans un des « bons » quartiers de Paris, croyez-moi, cher Défenseur de la co-loque, qui a peut-être mérité ce qu’elle a semé, je suis bien au courant de ce marché de dupes !
Sicaliens, Sicaliennes, Mesdames et Messieurs les Jurés, nous voici de nouveau face à vous, avec d’un côté l’accusation, le Défenseur de la co-loque, John, dont la réputation n’est plus à faire depuis l’Affaire du Parasite d’Avocat, et de l’autre votre humble Sica.
Vous remarquerez tout de suite évidemment la différence de point de vue devant ce cas classique de mésentente entre colocataires. L’une est subtile -et abominablement fourbes-, l’autre directe -et carrément illégale.
Dans le cas de l’assassinat, le meurtre avec préméditation, chers Colocs meurtris et désespérés, article 221-3, vous risquez jusqu’à la réclusion à perpétuité.
Si vous poussez sans préméditation, « simple » meurtre donc, selon l’article 221-1 du code pénal, vous, Colocs trahis, risquez néanmoins jusqu’à trente ans de réclusion criminelle.
Dans le cas d’une mise en danger de la vie d’autrui avec risque immédiat de blessure ou de mort, chers Colocs trompés, le code pénal, articles 223-1 et 223-2, prévoit un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende, ce qui fait cher payé pour un co-loque humain(e).
Enfin, cher Défenseur de la cause bactérienne en prolifération, je suis réellement dé-con-cert-ée par votre attitude. Je ne compte pas les chefs d’inculpation qui fleurissent à votre déclaration ! Je ne me penche donc que sur les principaux:
Non obstacle à la commission d’un crime ou d’un délit contre l’intégrité corporelle d’une personne article 223-6 alinéa 1. Je vous fais grâce chers Jurés, Sicaliens, Sicaliennes des peines et amendes encourues, Maître John les connaissant, bien évidemment.
Que dire de la fameuse incitation à la haine, à la violence et au meurtre ! D’autant que circonstance extrêmement aggravante, vous le faites dans un but lucratif ! Quelle tache sur l’honneur de votre robe ! Je suppose même que nous arriverions à détourner le délit d’initié…
Et enfin calomnie et diffamation, l’allégation ou l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne à laquelle le fait est imputé, article 32 de la loi du 29 juillet 1881, (loi extrêmement connue, imprimée à l’encre sur un certains nombres de murs…) à l’encontre d’une délicieuse blogueuse dont le but même est la PAIX, une cause humanitaire digne ! (Page Votr’ Sica)
Oui, de notre côté de la barre, chers Jurés, nous avons proposé :
-d’aider un/une ami(e) à raffermir sa peau
-d’aider un/une ami(e) à se désintoxiquer des technologies de communication omniprésentes
-quelques parties de cache-cache,
-de « tu brûles » et « c’est très très froid »,
-de lui faire découvrir de nouvelles saveurs
-de faire la fête,
-de lui présenter vos amis les plus sexy
-de vous éclater au lit
-de faire redécouvrir des chanteurs injustement mésestimés
-de rendre service à des amis
-d’apprendre à une personne à ranger…
-ou alors d’apprendre à une personne à se montrer plus relaxée…
Que de paix, de joie, d’amour et de partage dans nos idées !
Par contre, cher Défenseur, je reviens à vous, vous avez bien de la chance que personne ne songe à déposer contre vous, notamment l’Auteur du blog sus-sité pour sinon, je mets cet accès de zèle sur le compte -et votre compte aurait alors été bon- d’un besoin de vacances…
…ce que tout le monde sicalien comprend aisément, après ce si cuisant échec dans l’Affaire de l’Avocat…
Bien à vous,